La rhinoplastie en vidéo
Que peut on attendre de la chirurgie du nez ?
En premier lieu, conserver l’aspect naturel du nez. Il faut « améliorer tout en modifiant sans changer » et s’attacher à gommer uniquement les défauts revendiqués par le patient.
Pourquoi bien choisir son chirurgien pour la rhinoplastie ?
Le choix du chirurgien par le patient reste primordial car celui-ci va laisser sa « signature » définitivement sur le nez opéré. La visualisation sur photos de résultats, une simulation en 3D peut permettre l’établissement d’un climat de confiance entre le patient et son chirurgien. L’appréciation d’éléments anatomiques comme la peau, l’élasticité des cartilages du nez sont essentiels pour la planification de l’intervention et permettra au chirurgien d’expliquer au patient ce qui est possible de ce qui ne l’est pas.
L’opération du nez doit conserver la fonction respiratoire.
Le nez est non seulement un organe essentiel dans la beauté du visage mais également dans la fonction respiratoire. Un joli nez qui aurait des difficultés à respirer après une rhinoplastie ne peut pas être considéré comme un bon résultat.
Pourquoi réaliser une rhinoplastie ?
Si les principales demandes des patientes concernent la présence d’une « bosse » sur le dos du nez ainsi que la forme, la projection et la rotation de la pointe nasale, les techniques de rhinoplastie sont à ce jour basées sur deux grands concepts :
La rhinoplastie de préservation
La rhinoplastie de préservation très en vogue à l’heure actuelle qui concerne essentiellement la « bosse », celle-ci étant absorbée par son impaction et son recul. L’avantage de cette méthode est d’éviter les irrégularités du dos du nez que l’on peut rencontrer après une rhinoplastie conventionnelle.
Ces deux techniques de chirurgie du nez sont-elles compatibles ?
L’avenir est certainement dans l’utilisation conjointe de ces deux philosophies. Vous pourriez entendre parler de rhinoplastie « ultrasonique » basée sur l’utilisation d’un outil de section osseuse type piézoélectrique. Il ne s’agit pas d’un concept mais d’un instrument permettant des découpes osseuses précises mais qui n’est pas obligatoire dans les rhinoplasties, les découpes osseuses classiques avec des outils à main sont tout aussi efficaces. Personnellement, j’aime bien utiliser l’instrumentation piézoélectrique pour des nez difficiles (nez déviés par exemple) mais les résultats entre chirurgie classique et chirurgie piézoélectrique sont comparables.
La rhinoplastie de structure
Le deuxième concept est la rhinoplastie de structure beaucoup plus utile pour modifier la pointe du nez et qui consiste à renforcer les éléments cartilagineux constitutifs de cette région.
Comment va-t-on procéder ?
Le scénario d’une rhinoplastie est donc la résultante d’un remodelage chirurgical du squelette ostéo-cartilagineux du nez suivi d’une rétraction et d’une cicatrisation cutanée spontanée. Ces deux épisodes sont chronologiquement très déséquilibrés, 15 jours pour le premier temps avec possibilité de reprise d’une vie normale au bout de ce délai, plus d’un an pour le deuxième pour un résultat définitif et stable. L’acte chirurgical se fait sous anesthésie générale en chirurgie ambulatoire (chirurgie d’un jour) par une incision soit dite « fermée » (uniquement intra-narinaire), soit dite « ouverte » avec une incision à la base de la columelle. Il peut être nécessaire d’utiliser des greffes cartilagineuses qui sont le plus souvent prélevées au niveau de la cloison nasale, sans incision supplémentaire. Dans quelques cas, l’oreille ou une côte sont nécessaires si la cloison nasale n’est pas utilisable.
Durée de l’opération du nez
La durée de l’intervention est en moyenne d’1h 30, parfois plus en cas d’utilisation de l’outil piézoélectrique ou sur des nez compliqués.
Quelles sont les suites opératoires de la rhinoplastie ?
Une attelle est posée pour une semaine, l’arrêt de travail est au plus de 15 jours et il n’y a pas de fils à enlever. Ce n’est pas une opération douloureuse dans la mesure où l’on n’utilise pas de méchage. Le résultat est surtout visible de profil à l’ablation de l’attelle et le nez peut enfler dans les jours qui suivent. La gêne respiratoire est due à l’œdème et aux caillots sanguins à l’intérieur des narines. Elle s’améliorera progressivement au cours des semaines suivantes.
Quels sont les risques ?
Il peut être parfois nécessaire de procéder à des retouches pour des défauts mineurs qui souvent apparaissent secondairement pendant la phase de cicatrisation et de rétraction cutanée. Ces défauts (de l’ordre de 7 à 8% pour notre part) se traduisent par une petite « bosse » résiduelle souvent due à un cal osseux post chirurgical, des asymétries de pointe ou de narine. Les petits défauts sont corrigés à l’aide d’acide hyaluronique, quelque fois ils nécessitent une retouche chirurgicale qui ne remet pas en cause le travail fait au cours de la première intervention.
Combien de temps le résultat dure-t-il ?
Normalement, avec les concepts de préservation et de structure, les résultats sont définitifs. Il est rare que l’on réintervienne après des résultats de plus de 10 ans.